Après une carrière dans l’immobilier et le commerce international, Claude de Tomasi prend la clef des champs.
Près de l’Etang de Berre, il rachète en 1999 un vieux mas qu’il transforme en gîtes écologiques.
Avec ses enfants, Frédéric et Aurélie, il redonne vie à l’oliveraie et développe son entreprise de cosmétiques, Perle de Provence.
Les produits sont distribués dans les boutiques en Europe et sur internet.
Fervents partisans de l’agriculture biodynamique, ils produisent 2000 litres d’huile d’olive certifiée et font du maraîchage sous d’antiques serres chapelles en verre qui ont souffert suite à d’importantes chutes de neige.
« Que faire ? Les démolir et rénover ? J’ai pris l’option de les consolider et de les équiper de panneaux photovoltaïques. »
Après deux ans de péripéties, les travaux ont démarré en mai 2010 pour un branchement en octobre.
« En dessous nous cultivons des légumes et des fraises, pour notre consommation personnelle et pour les clients de la boutique. »
Anti-nucléaire convaincu, Claude de Tomasi est persuadé qu’il faut développer les sources d’énergies alternatives.
Le particuliers doivent s’y atteler, estime-t-il.
« J’aurais aimé couvrir les 3000m² de serres de panneaux solaires. Cela aurait été plus rentable, financièrement, mais mon projet a été bloqué par EDF dans l’attente du moratoire. La puissance, de 200KWc au départ, a été plafonnée à 100KWc et le tarif de rachat est tombé de 50 à 26cts/KW. Heureusement le pris des panneaux a baissé. »
Claude de Tomasi tirera peu de revenus de son investissement dans un premier temps.
« Passées les premières années, et avec la revalorisation du prix d’achat, ce sera plus intéressant. Espérons que tout se passe bien. »
(article du Crédit Mutuel 2013)